“Habitat participatif” est un terme qui se répand dans le vocabulaire immobilier depuis quelques années maintenant. Mais qu’est-ce que c’est ? Qu’est-ce que cela implique ? Qui peut y prétendre ? Nous avons rassemblé quelques informations utiles pour vous.
Habitat participatif : qu’est-ce que c’est ?
Avant toute chose, il faut savoir de quoi il est question. D’autant qu’on parle également de co-habitat. On pourrait croire que c’est un autre mot pour “copropriété” mais il y a tout de même quelques différences. L’habitat participatif ou co-habitat se base sur une démarche d’élaboration de projet de construction ou de rénovation d’un immeuble ou d’un complexe d’habitations constitué de parties privatives et de parties mutualisées. Dans ces espaces mis en commun, les habitants partagent des moments conviviaux comme des repas ou des soirées. Il est également question d’entraide et de mutualisation, tant des savoirs et des ressources que du temps.
Qui peut y participer ?
Comme son nom l’indique, l’habitat participatif commence par le regroupement de plusieurs personnes ou familles qui souhaitent élaborer un projet immobilier partagé. Mais cela ne s’arrête pas là. Les participants doivent être mus par une volonté de mutualiser leurs ressources, leurs efforts, leurs idées et leurs valeurs. Finalement, il n’est pas seulement question de se loger, on parle ici d’aventure humaine, sociale, écologique et bien souvent, intergénérationnelle.
Comment y avoir accès ?
Pour participer à un projet de ce type, il faut que les personnes souhaitant participer prennent des parts dans une société coopérative d’habitants ou dans une société d’attribution et d’autopromotion. Ces formes juridiques, qui sont régies par la loi Alur (24 mars 2014), sont sensiblement les mêmes. Avant de les détailler, sachez que pour constituer le capital de départ et se procurer des parts sociales, plusieurs options s’offrent aux futurs participants :
- les moyens financiers,
- la valorisation du temps de travail apporté sur le chantier.
Ce qui est commun aux deux formes :
- la société est propriétaire de l’ensemble du projet immobilier,
- les décisions sont prises en commun lors d’assemblées.
Ce qui est différent :
- Durabilité : la société d’attribution est éphémère et est dissoute lorsque le chantier prend fin, la société coopérative d’habitants dure aussi longtemps que les habitants l’estiment nécessaire.
- Demande de prêt : dans une société d’attribution et d’autopromotion, la solvabilité de tous les participants est contrôlée individuellement, dans une société coopérative, c’est ladite société dans son ensemble qui est contrôlée.
- Décisions et entretien : puisque la société d’attribution est dissoute à la fin du chantier, les décisions de cet ordre sont prises collégialement uniquement dans la société coopérative.
Des valeurs partagées :
Si vous êtes adepte de l’entraide, de la solidarité et du partage de moments conviviaux et/ou intergénérationnels, alors cette aventure humaine et sociale est faite pour vous !
De plus, tous les membres de la coopérative seront amené à :
- concevoir leur logement sur mesure (choix des matériaux, agencement,...),
- construire ou rénover ensemble (financièrement ou en participant aux travaux),
- habiter avec des personnes qui partagent des valeurs et des idéaux.
En plus de mutualiser des espaces et des ressources, l’habitat participatif réduit l’impact environnemental. De quoi séduire ceux qui ont à cœur la préservation de notre planète.
Si vous êtes intéressé par l’habitat participatif, et que vous avez besoin de faire des rénovations ou bien de faire extension de maison, contactez La Maison Des Travaux de Chartres, notre bienveillant courtier Christopher MORVAN se fera une joie de vous conseiller et de vous accompagner tout au long des travaux. N’hésitez pas à composer son numéro pour de plus amples informations.